Etre mannequin en Indonésie

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TIAH n°5 ? Non ! Ou « A quoi ça ressemble d’être mannequin homme indonésien ».

TIAH, c’est pour abréger les maintenant fameuses « Terribles Intéractions Avec les Hommes » qui finiront par faire la réputation de ce blog.

Un jour, j’ai rencontré dans un bar deux jeunes gens très beaux. Une fille et un garçon. Je ne sais plus exactement si je vous ai raconté le détail de notre rencontre, et si je ne l’ai pas fait, il faudra que je vous conte cette histoire extraordinaire. Quoiqu’il en soit, j’étais restée en contact avec le garçon. Et nous avons décidé dernièrement d’aller boire un café ensemble. Né en Allemagne, de père ingénieur et bien éduqué, le jeune homme a une carrière de mannequin, joue dans des spots publicitaires et est également maître de cérémonie.

C’est super intéressant de discuter avec lui de ce business, qui m’est absolument inconnu en Indonésie. A savoir, il est plus simple d’être ici en free-lance pour trouver des contrats, et une personne ne peut pas se permettre d’être uniquement modèle. Il faut être aussi maître de cérémonie pour des évènements comme des rencontres business ou des mariages. Il m’explique qu’il propose surtout ses services pour des évènements dont le public seraient des femmes où lorsqu’il faut parler devant des internationaux. En effet, ici, les mannequins gagnent très peu, et les mannequins locaux sont en compétition avec des mannequins russes et bulgares dont les services sont tarifés au même prix que les mannequins locaux par les agences de mannequinat. Par conséquent, bon nombre de marques préfèrent se tourner vers des internationaux, et les mannequins un peu plus typés chinois sont plus à la mode que les purs javanais.

Ce qu’il aime ? Le basketball, et je suis invitée à venir voir la compétition qui aura lieu, pas très loin de chez moi, d’ici une semaine.

Fait intéressant : « J’aime bien prendre un café seul, m’asseoir à une terrasse, des fois, aller au cinéma seul. Les gens trouvent ça louche, mais j’aime bien ». Et là, tu vois que ses parents ont vécu très longtemps en Europe, car ce type de comportement est presque inexistant en Indonésie.

En tout cas, j’ai été très contente de rencontrer un garçon finalement sans chichi et simple, qui pourrait devenir un bon copain. PS: et oui, il se cache parmis les garçons de la photo ci-dessus.